Chaque semaine, des professionnels de santé du Fil Santé Jeunes interviennent pour échanger avec vous sur des sujets en lien avec la santé, l’amour, la sexualité ou encore le mal-être. Les thèmes changent toutes les semaines et sont abordés durant des sessions de 15 minutes les mercredi et vendredi de 16 h 00 à 17 h 00.
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Le thème abordé le 12 et 14 mai était : Savoir dire non, facile ?
Voici un résumé du débat qui a eu lieu lors de l’une de ces sessions. Les séances peuvent varier d’un groupe à l’autre, puisque les personnes présentes au cours de ces échanges ne sont pas les mêmes sur chaque créneau.
En commençant le débat, nous étions plusieurs à parler de la difficulté à dire "non" au travail. Il semble plus dur de poser des limites dans un cadre professionnel, notamment par peur des répercussions que cela pourrait engendrer. On pourrait donc se demander si la pression professionnelle ne pousserait pas à s'oublier un peu parfois. Un psychologue nous a d'ailleurs rappeler à ce sujet que le patron n'est pas "tout-puissant" et que le Code du Travail régule le genre de problématique que nous avons pu citer durant cette session.
Nous avons ensuite évoqué le fait de dire "non" dans le cadre des relations amoureuses, amicales ou familiales. Nous acceptons parfois des choses par peur de décevoir ou de manquer de respect à l'autre. Cependant, dire non, c'est aussi respecter ses propres limites, se respecter d'abord. Si nous sommes capables d'accepter un refus de la part de nos proches, ils doivent pouvoir en faire autant. Le caractère de l'autre n'est pas non plus une raison pour aller dans son sens. Comme l'a précisé bienveillamment un des intervenants, savoir dire non, c'est parfois décevoir les autres, mais c'est avant tout respecter ses envies, ses désirs, ses limites et ça vaut le coup, de faire d'abord les choses pour soi.
Dans un troisième temps, nous avons parlé du "non" joyeux. Par exemple, quand quelqu'un nous propose son aide et que nous n'en avons pas besoin (on se sent suffisamment bien pour pouvoir dire non) ou encore quand on envoie tout valser. Parfois, on se sent soulagé d'avoir réussi à dire "non". C'est aussi un moyen de se protéger. Cependant, il y a aussi des situations on l'on regrette d'avoir dit non.
Ce que j’ai retenu (Phyrs) : Beaucoup d'échanges en seulement 15 minutes qui m'amènent à rédiger un compte-rendu avec beaucoup de "non". Je n'ai pas spécialement énuméré tous les exemples qui ont été cités tellement, il y en avait. Il a aussi été dit que le oui pouvait nous sortir de notre zone de confort. Une fille assez casanière (pour reprendre son terme) nous a aussi fait part qu'elle refusait beaucoup de sorties avec ses amis, car elle préférait rester chez elle. Chose qu'elle regrettait parfois. Elle nous a aussi cité un exemple assez drôle que j'ai envie de vous partager : "Avec mon copain, quand je lui demande de faire la vaisselle ou à cuisiner, il me dit facilement non. Mais quand il est de bonne humeur, il m'aide sans même que je demande."
Le thème pour les 19 et 21 mai sera : La bouffe et toi !
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